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06.02.2014

« La bêtise des yeux ». Illusions des sens et épistémologie visuelle au 18ème siècle.

  • Ort: Neuchâtel (Schweiz)
  • Beginn: 06.11.14
  • Ende: 08.11.14
  • Disziplinen: Literaturwissenschaft, Medien-/Kulturwissenschaft
  • Sprachen: Französisch
  • Frist: 30.04.14

Appel à contribution/Call for papers

 

« La bêtise des yeux ». Illusions des sens et épistémologie visuelle au 18ème siècle (6-8 novembre 2014)

 

(Deutsche Fassung siehe unten.)

 

La perception visuelle est omniprésente dans les écrits littéraires et scientifiques européens du 18ème siècle que ce soit en tant qu’image littéraire, métaphore épistémologique ou faisant objet de nombreuses études. Elle est comprise la plupart du temps comme un symbole représentant l’approche rationaliste du monde ; « l’idéologie de la lumière et de l’œil » (Mergenthaler 2002) qui marque, avant tout, l’auto-perception des auteurs des Lumières. Christoph Martin Wieland, par exemple, part en 1789 du fait que celui « qui a appris à reconnaître – par l’intermédiaire de deux yeux qui voient – en quoi consiste la différence entre clair et obscur, lumière et ténèbres » sait ce que veut dire ‘Aufklärung’ (voir : Bahr (éd.) 1974, p. 23). Le sens de la vue – en tant que sens paradigmatique – permet de réunir toutes les tendances fondamentales des Lumières : la nouvelle importance accordée aux sciences naturelles (en tant que savoir acquis et vérifiable par les yeux), la sécularisation (renonçant à l’omnipuissance de modèles d’explication invisibles), l’émancipation de la raison (en tant que capacité à se faire sa propre idée) et l’éducation de l’homme (en tant qu’instruction pour regarder de manière rationaliste).

Il serait pourtant réducteur de vouloir définir, de manière générale, le 18ème siècle et même le courant des Lumières – au sens restreint du terme – comme le siècle de l’‘idéologie de la lumière et de l’œil’. La complexité de la manière dont les auteurs et les chercheurs contemporains traitent du sens de la vue mérite d’être étudiée de manière plus nuancée. Elle nous procure une connaissance précieuse de l’auto-perception et de l’autoréflexion d’un siècle à l’aube des bouleversements modernes.

 

(1) L’œil – objet d’étude

Au 18ème siècle, l’œil et la perception humaine font partie des objets de recherche les plus étudiés. Les écrits d’optique du 17ème siècle (Kepler, Descartes, Scheiner, Mariotte, Newton) sont lus avec beaucoup d’attention et questionnés quant à leurs conséquences pour la perception et la cognition humaines. L’homme rationaliste parvient à la connaissance sur son environnement par et à travers ses sens. L’étude des capacités et du fonctionnement de ces derniers sert donc de base à l’épistémologie des Lumières. L’œil est – au moins dans un premier temps – un objet de recherche et de discussions approfondies et publiques et non pas un symbole ‘idéologique’. Le fait que ces études mettent en lumière également les limites, les insuffisances et les contraintes de la perception visuelle témoigne de la nouvelle attitude face au savoir. Ces insuffisances peuvent être classées en trois parties : physiologiques, individuelles et sociales. Elles ne se restreignent pas au domaine des altérations maladives comme le montrent les études au sujet du point aveugle (Mariotte), des illusions d’optique ou des images rémanentes (Goethe). Cette nouvelle connaissance sur les insuffisances de la perception visuelle oblige les chercheurs à remettre en question l’ancienne conception de la vue considérée comme une transmission mimétique et linéaire. L’origine de cette conception remonte à l’idée antique d’un rayon de lumière émanant de l’œil. La priorité accordée au sens de la vue, d’une part, et la méfiance de l’église face à ce sens, de l’autre, témoignent de la portée de cette représentation antique. C’est seulement au 17ème siècle que les études d’optique commencent à la mettre en question. Les processus de la perception visuelle transformant l’objet vu se trouvent ainsi au centre de l’attention. Cette nouvelle attention que l’on porte aux transformations coïncide avec l’élargissement, sans précédent, du champ du visible par l’invention et l’amélioration du télescope et du microscope.

 

(2) L’individualité de la vision

L’individualité et le conditionnement social de la vision humaine (Diderot) constituent un autre aspect sur lequel, pour la première fois au 18ème siècle, se focalise l’attention. La comparaison entre l’œil et la chambre noire commence à être mise en question. Le point de vue et l’horizon de chaque individu prennent de l’importance, même si les auteurs du 18ème siècle ne renoncent pas encore à l’idée d’une identité des procédés physiologiques de la vue. Ce n’est qu’avec la conception de l’individu comme ‘sujet’ que la vision est perçue de plus en plus comme un processus subjectif de traitement et d’interprétation, conceptualisé seulement au début du 19ème siècle (Purkinje 1819 et 1825). On peut, en revanche, postuler que l’intérêt scientifique – et de plus en plus esthétique – pour les zones ‘obscures’ de la mémoire, de l’imagination et de la fantaisie représente un premier pas en direction de la subjectivation de la perception et de la connaissance. Malgré le fait que ces parties restent (encore) visuellement inaccessibles, le vocabulaire visuel demeure étonnamment présent. Jean Paul écrit, par exemple, dans sa préface aux Amusements biographiques : « Le lecteur peut rencontrer dans ce livre soit des souvenirs, soit des espoirs afin de se dédommager (comme le fait l’auteur) des uns par les autres, et vice versa. – Car nous tous ne tirons notre jouissance que des deux et telles des chouettes de nuit, nous ne voyons et ne volons et ne chassons et n’attrapons que dans les deux crépuscules. » (Jean Paul 1962, p. 265/266) Une des questions de ce colloque est de savoir comment et à quel point sont liées la connaissance sur les insuffisances du sens de la vue et sa conception en tant que sens individuel, et plus tard subjectif.

 

(3) Critique des sens et perception romantique

La fin du 18ème siècle est tout particulièrement marquée par une mise en question de plus en plus insistante de la pensée rationaliste. Les auteurs jettent également un regard critique sur ‘l’idéologie de la lumière et de l’œil’ véhiculée par les Lumières. Les faiblesses de la perception humaine deviennent un sujet fascinant mis en scène de manière polémique ou ironique notamment par la littérature. Gotthold Ephraim Lessing s’intéresse, par exemple, dans ses Collections sous le mot-clé ‘vision’ aux « multiples phénomènes bizarres de cette dernière » (comme, entre autres, la capacité à voir dans l’obscurité ou celle d’utiliser son nez comme sens de la vue). Dans les Remarques concernant les Dialogues philosophiques de Joachim Heinrich Campe, Lessing réfléchit (vers 1778) à la possibilité de développer un sixième sens permettant de percevoir, par exemple, l’électricité ou le magnétisme (Lessing 1979, p. 408 et pp. 557-560). Novalis allie, de son côté, l’intérêt scientifique pour les sens aux réflexions sur la ‘perception magique’ et le merveilleux. La base de l’‘activité romantique’ est, selon lui, une transformation active de la perception qui prête « un air mystérieux aux choses ordinaires » et il définit la magie comme « l’art d’utiliser librement les sens. » (Novalis 1981, p. 385) La critique des sens peut, vers la fin du 18ème siècle, prendre la forme d’une plus grande attention accordée aux autres sens (le toucher chez Herder, l’ouïe chez les Romantiques) ou d’une mise en scène d’une vision troublée comme elle se manifeste dans les illusions des sens et les hallucinations.

 

Le colloque souhaite se focaliser sur les trois aspects développés ci-dessus (l’étude des insuffisances du sens de la vue, son individualité et la fascination pour des expériences différentes et déroutantes de la vision) en étudiant la représentation des illusions des sens et leur discussion dans les écrits littéraires et théoriques du 18ème siècle.

Le terme allemand ‘Trugwahrnehmung’ désigne une illusion des sens qui « ne correspond pas – ou du moins en partie – aux données extérieures auxquelles elle se rapporte (les illusions d’optique, par exemple) ou qui n’a aucune cause extérieure (les hallucinations, par exemple). » (Brockhaus. Wahrig 1983, p. 776) Les illusions du sens visuel et le lien entre ce type d’expériences et les problèmes épistémologiques seront tout particulièrement au centre de notre attention. Les questions suivantes peuvent servir de points de départ :

 

- Comment définir la spécificité et la nouveauté de la conception du sens de la vue au 18ème siècle ?

- La représentation d’illusions des sens dans les textes littéraires peut-elle être interprétée comme une mise en question du savoir et de la connaissance ? Quelles en sont les conséquences philosophiques, épistémologiques ou esthétiques ?

- Existe-t-il un lien entre la connaissance sur les insuffisances du sens de la vue et l’intérêt pour les pratiques occultes ?

- Y a-t-il, par ailleurs, un lien avec le nouvel intérêt que l’on porte aux zones ‘obscures’ de l’âme (fantasmes, rêves) ?

- La représentation d’illusions d’optique connaît-elle une poétologie propre ou apporte-t-elle un certain dynamisme aux textes littéraires ?

- Existe-t-il déjà au 18ème siècle une fascination pour ce qui est flou ou invisible au-delà des pratiques occultes jusque dans la pensée rationaliste ?

 

La Maison des Littératures de l’Université de Neuchâtel accorde une grande importance à la recherche interdisciplinaire et plurilingue. Le colloque cherche donc à promouvoir l’échange entre les disciplines (Lettres, Histoire des savoirs, Histoire de l’art) et les traditions universitaires. Un deuxième volet de ce colloque se focalisant sur les sciences naturelles et les récits de voyage est prévu à l’horizon 2015.

Des propositions pour des conférences d’environ 20 minutes (1 à 2 pages contenant également une brève biographie) peuvent être envoyées en français, allemand ou anglais jusqu’au 30 avril 2014 à l’adresse suivante : evelyn.dueck@unine.ch

La confirmation de la participation sera envoyée jusqu’au 15 mai. La publication des actes du colloque est prévue.

 

„Der Augen Blödigkeit“. Trugwahrnehmungen und visuelle Epistemologie im 18. Jahrhundert (6.-8. November 2014)

 

Ob als literarisches Bild, epistemologische Metapher oder Studienobjekt, die visuelle Wahrnehmung nimmt eine herausragende Stellung in den literarischen und theoretischen Schriften des europäischen 18. Jahrhunderts ein. Sie dient zumeist als Sinnbild des aufklärerischen Zugangs zur Welt, der rationalistischen „Licht- und Augenideologie“ (Mergenthaler 2002), welche vor allem das Selbstverständnis der aufklärerischen Autoren prägt. Christoph Martin Wieland beispielsweise geht 1789 davon aus, dass jeder wisse, was das Wort ‚Aufklärung’ bedeute, „der vermittelst eines Paars sehender Augen erkennen gelernt hat, worin der Unterschied zwischen Hell und Dunkel, Licht und Finsternis besteht.“ (in: Bahr (Hg.) 1974, S. 23) Als paradigmatischer Sinn verbindet der Sehsinn alle grundlegenden Tendenzen der Aufklärung: die neue Bedeutung der Naturwissenschaften (als überprüfbares Wissen), die Säkularisierung (als Abkehr von der Allmacht unsichtbarer Erklärungsmodelle), die Ermächtigung der Vernunft (als Fähigkeit des Menschen, sich sein eigenes Bild zu machen) und die Erziehung des Menschen (als Anleitung zum rationalistischen Sehen).

Es wäre jedoch zu kurz gegriffen, würde man das 18. Jahrhundert und selbst die Aufklärung im engeren Sinne pauschal als das Jahrhundert der ‚Licht- und Augenideologie’ charakterisieren. Die Komplexität des Umgangs der zeitgenössischen Autoren und Forscher mit dem Sehsinn erfordert eine differenziertere Auseinandersetzung, die einen wertvollen Einblick in die Selbstwahrnehmung und Selbstreflexion eines Jahrhunderts gewährt, in dem die modernen Umwälzungen ihren Ausgang nehmen.

 

(1) Forschungsobjekt Auge

Das Auge und die menschliche Wahrnehmung sind eines der privilegierten Forschungsobjekte im 18. Jahrhundert. Die optischen Schriften des 17. Jahrhunderts (Kepler, Descartes, Scheiner, Mariotte, Newton) werden eingehend studiert und auf ihre Konsequenzen für die menschliche Wahrnehmung und Erkenntnisfähigkeit befragt. Der rationalistische Mensch erlangt Wissen über seine Umgebung durch die Sinne und die Kenntnis ihrer Leistungen und Funktionsweisen bildet somit die Grundlage der aufklärerischen Epistemologie. Als Forschungsobjekt ist das Auge zunächst kein ‚ideologisches’ Objekt, sondern gibt Anlass zu möglichst breiter und öffentlicher Forschung und Diskussion. Dass dabei auch die Grenzen, Schwächen und Einschränkungen der visuellen Wahrnehmung zur Sprache kommen, zeugt von der neuen Haltung zum Wissen. Diese Schwächen können in drei Bereiche unterteilt werden: physiologische, individuelle und gesellschaftliche. Sie beschränken sich nicht auf krankhafte Veränderungen, wie die Forschungen zum blinden Fleck (Mariotte), zu optischen Täuschungen und zum Nachbild (Goethe) zeigen. Diese neue Erkenntnis in die Fehleranfälligkeit der visuellen Wahrnehmung führt dazu, dass die Forscher das mimetische und lineare Übertragungsmodell des Sehens in Frage stellen, das aus der antiken Vorstellung eines vom Auge ausgehenden Sehstrahls entstanden war. Sowohl die Priorisierung des Sehsinns, als auch das Misstrauen der Kirchen gegenüber dem Sehsinn zeugen von der Tragweite dieser antiken Vorstellung. Erst mit den optischen Forschungen des 17. Jahrhunderts wird sie nach und nach in Frage gestellt. Die grundlegenden Brechungsfaktoren der visuellen Wahrnehmung geraten so in den Fokus der Aufmerksamkeit. Diese Veränderungen koinzidieren mit der enormen Erweiterung des Sichtbaren durch die Erfindung und Weiterentwicklung von Fernrohr und Mikroskop.

 

(2) Die Individualität des Sehens

Ein weiterer Aspekt, der erstmals im 18. Jahrhundert in den Mittelpunkt der Aufmerksamkeit rückt, ist die Individualität und gesellschaftliche Bedingtheit des Sehens (Diderot). Der Vergleich von Auge und Camera obscura erhält erste Risse. Der ‚Gesichtspunkt’ und Horizont jedes Einzelnen gewinnt so an Bedeutung, selbst wenn die Autoren des 18. Jahrhunderts noch davon ausgehen, dass die physiologischen Vorgänge des Sehens bei jedem Menschen identisch sind. Erst die Fassung des Individuums als Subjekt führt zur Konzeption des Sehens als eines subjektiven Verarbeitungs- und Deutungsvorgangs, der Anfang des 19. Jahrhunderts seine theoretische Ausformulierung erfährt (Purkinje 1819 und 1825). Dennoch kann vermutet werden, dass das erkenntnistheoretische und zunehmend auch ästhetische Interesse an den ‚dunklen’ Bereichen der Erinnerung, Vorstellung und Einbildungskraft bereits einen ersten, wichtigen Schritt auf dem Weg zur Subjektivierung von Wahrnehmung und Erkenntnis darstellt. Obgleich diese Bereiche (noch) nicht visuell erfasst werden können, bleibt das optische Vokabular auffallend präsent. Jean Paul schreibt beispielsweise in der Vorrede zu seinen Biographischen Belustigungen: „Möge der Leser im Buche entweder Erinnerungen oder Hoffnungen antreffen, um sich (wie der Verfasser) wechselweise durch die einen für die andern zu entschädigen. – Denn wir genießen alle nur aus beiden, und gleich den Nachteulen sehen und fliegen und jagen und haschen wir nur in beiden Dämmerungen.“ (Jean Paul 1962, S. 265/266) Wie eng die Erkenntnis in die Schwächen des Sehsinns mit seiner Konzeption als individueller und später subjektiver Sinn verbunden ist, ist eine der Forschungsfragen, denen sich die Tagung zu nähern sucht.

 

(3) Sinneskritik und romantische Anschauung

Das letzte Drittel des 18. Jahrhunderts ist geprägt von einer zunehmenden Infragestellung rationalistischen Denkens. Die Autoren beleuchten nun auch die ‚Licht- und Augenideologie’ der Aufklärung kritisch. Die Schwächen der menschlichen Wahrnehmung werden zu einem Faszinosum, welches besonders die Literatur teils auf polemische, teils auf ironische Weise zu inszenieren beginnt. Gotthold Ephraim Lessing interessiert sich beispielsweise in seinen Kollektaneen unter dem Stichwort ‚Sehen’ gerade für „allerlei Sonderbarkeiten bei demselben“ wie die Fähigkeit, im Dunkeln zu sehen oder die Nase als Sehorgan zu verwenden. In den Anmerkungen über Joachim Heinrich Campes Philosophische Gespräche spekuliert er (vermutlich 1778) über die Möglichkeit, neben den fünf vorhandenen Sinnen weitere zu entwickeln, die beispielsweise Elektrizität oder Magnetismus wahrnehmen können (Lessing 1979, S. 408 und S. 557/560). Auch bei Novalis findet sich das wissenschaftliche Interesse an den Sinnen gepaart mit Überlegungen zur ‚magischen Anschauung’ und zum Wunderbaren. Grundlage des ‚Romantisierens’ ist für ihn eine aktive Veränderung der Wahrnehmung, welche „dem Gewöhnlichen ein geheimnisvolles Ansehn“ verleiht und er definiert die Magie als „Kunst, die Sinnenwelt willkürlich zu gebrauchen.“ (Novalis 1981, S. 385) Die Sinneskritik kann am Ende des 18. Jahrhunderts also sowohl in der Hinwendung zu anderen Sinnen (der Tastsinn bei Herder, das Gehör bei den Romantikern), als auch in der zunehmenden Inszenierung irritierten Sehens, wie es sich in Trugwahrnehmungen und Halluzinationen zeigt, Form annehmen.

 

Diesen drei Aspekten (der Erforschung der Schwächen des Sehsinns, seiner Individualität und der Faszination für divergierende, irrationale Seherfahrungen) möchte sich die Tagung mit einem Fokus auf der Darstellung und Diskussion von Trugwahrnehmungen in den literarischen und theoretischen Schriften des 18. Jahrhunderts nähern.

Unter dem Begriff ‚Trugwahrnehmung’ versteht man eine Sinnestäuschung, die „entweder den äußeren Gegebenheiten, auf die sie sich bezieht, nicht oder nur teilweise entspricht (z.B. optische Täuschungen) oder der jeder äußere Anlass fehlt (z.B. Halluzinationen).“ (Brockhaus. Wahrig 1983, S. 776) Besondere Beachtung soll dabei den visuellen Trugwahrnehmungen geschenkt und jeweils der Bezug zur Epistemologie befragt werden. Folgende Fragen können als Ausgangspunkte dienen:

 

- Wie lässt sich die Eigenheit und Neuheit des Umgangs mit dem Sehsinn im 18. Jahrhundert genauer fassen?

- Kann die Darstellung von Trugwahrnehmungen in literarischen Texten als Infragestellung des Wissens gelesen werden? Welche philosophischen, epistemologischen und ästhetischen Konsequenzen wären zu bedenken?

- Welche Verbindung besteht zwischen der Erkenntnis der Fehleranfälligkeit der visuellen Wahrnehmung und dem Interesse für okkulte Praktiken?

- Lässt sich zudem eine Verbindung zum neuen Interesse für die ‚dunklen’ Bereiche der Seele ausmachen (Wahnvorstellungen, Traum)?

- Kennt die Darstellung optischer Illusionen in literarischen Texten eine eigene Poetologie oder kommt ihr eine dynamisierende Rolle zu?

- Besteht im 18. Jahrhundert bereits eine Faszination für das Unscharfe oder Ungesehene und das nicht nur im Bereich der okkulten Praktiken, sondern auch innerhalb des rationalistischen Denkens?

 

Das Maison des Littératures der Université de Neuchâtel legt besonderen Wert auf die interdisziplinäre und mehrsprachige Forschung. Die Tagung möchte deswegen den Austausch verschiedener Disziplinen (Literaturwissenschaft, Wissensgeschichte, Kunstgeschichte) und Forschungstraditionen fördern. In einer für 2015 geplanten Folgetagung soll der Fokus mehr auf den Naturwissenschaften und der Reiseliteratur liegen.

Abstracts (1-2 Seiten mit Kurzbiographie) für ca. 20-minütige Vorträge können in deutscher, französischer oder englischer Sprache bis zum 30. April 2014 unter folgender Adresse eingereicht werden: evelyn.dueck@unine.ch

Rückmeldungen werden bis 15. Mai verschickt. Eine Publikation der Beiträge in Form eines Sammelbandes ist geplant.

 

 

Von:  Evelyn Dueck

Publiziert von: LS