CfP: Variations 21 - "Formeln / Formulae / Formules"
- Disziplinen: Literaturwissenschaft
- Sprachen: Französisch, Sprachenübergreifend
- Frist: 30.11.12
CfP Variations 21: "Formeln / Formulae / Formules"
In der Moderne scheinen sich Literatur und Wissenschaft im Zuge eines immer weiter fortschreitenden Ausdifferenzierungsprozesses voneinander zu entfernen. Ein Blick auf die semiotischen Grundlagen macht dies besonders augenfällig: Literatur und Wissenschaft unterscheidet zunehmend nicht mehr nur die Art der Sprachverwendung, sondern es trennen sie unterschiedliche Symbolsysteme. Wahre Sätze werden nach den Naturwissenschaften verstärkt in den Wissenschaften vom Menschen (wie der Psychologie oder Soziologie) sowie den Wirtschaftswissenschaften auf mathematischer Grundlage formuliert. ‚Formeln‘ treten auf. Diese werden aus unterschiedlichen Elementen gebildet: aus Konstanten, Variablen und/oder Zahlen, meist in Gestalt einer Gleichung, in der Operatoren verschiedene Größen zueinander in Beziehung setzen; allesamt hat die Literatur – mit wenigen Ausnahmen – lange Zeit nicht in ihren Zuständigkeitsbereich aufgenommen und entsprechend wenig beachtet. Doch die Umstrukturierungen der Wissenschaften erhöhten im ausgehenden 19. Jahrhundert den Druck, eine solche Auseinandersetzung zu beginnen. Im Vergleich zu vorangegangenen Debatten verschärfte sich auch die Problemlage, als die Literatur nun fürchten musste, möglicherweise nicht mehr kreativ über das elaborierteste Zeichensystem zu verfügen. Mit besonderer Vehemenz wurde sie daher zur Reflexion, Antwort und zu neuen Ausdruckmöglichkeiten herausgefordert. Diesen Umstrukturierungen und Auseinandersetzungen im literarischen Feld widmet sich Heft 21 der Variations. Die komparatistische Perspektive soll dabei auf engstem Raum Regelmäßigkeiten und Abweichungen der unterschiedlichen Zugriffe auf die neue lingua franca sichtbar werden lassen.
Wir sind besonders an Texten interessiert, die
1. auf kulturwissenschaftlicher Basis die Konfrontation der angesprochenen Symbolsysteme historisch möglichst exakt verorten und/oder im Kontext einer gesamteuropäischen Entwicklung diskutieren.
2. unter poetologischem Blickwinkel die Ausdrucksspielräume von Formeln und ihren Elementen (Konstanten, Variablen, Zahlen, Gleichungen, logischen Operatoren, mathematischen/physikalischen Größen) in der Literatur ergründen. Kann man eine Formel erzählen? Gibt es Variablen – „x“ – in der Literatur? Wie prägen bestimmte Formeln – z.B. „E=mc² oder „2+2=4“ – das kollektive Gedächtnis; unter welchen Bedingungen werden sie in literarische Texte aufgenommen? Welche Effekte bewirken Formeln, mathematische Symbole und Zahlen bei der Rezeption; welche Rolle spielt dabei der Bildanteil?
3. Einzeltexte, Autoren, Gattungen, Strömungen, Organisationen, Verlage, Städte usw. behandeln, die einen eigenständigen Beitrag zur Debatte im ausgehenden 19. und beginnenden 20. Jahrhundert leisten. Dabei werden Neuentdeckungen bevorzugt. Gefragt werden könnte u.a.: (Wie) reagiert der Expressionismus auf diese Entwicklung? Findet eine Auseinandersetzung mit Formeln auch abseits der Metropolen statt? (Warum) erweist sich der Roman als aufnahmefähiger als z. B. die Kurzprosa; kann man verallgemeinerbare Verschiebungen im traditionellen Gattungsgefüge beobachten? Sind in erster Linie Privatinteressen der Autoren Ursachen der Beschäftigung oder schufen auch der Literaturbetrieb (Lektoren, Zeitschriften, Verlage) und/oder wirtschaftliche Interessensgemeinschaften konkrete Anreize?
4. (überreizte) Verwerfungen mathematischer Formelsprache, missglückte literarische Projekte und Sackgassen, in die der Anpassungsdruck führte, beschreiben und analysieren.
5. das angesprochene Diskussionsfeld historisch rahmen. Vorgestellt werden können also:
a) einerseits literarische Phänomene, die der Debatte um 1900 unmittelbar vorangehen, z.B. aus Aufklärung, Romantik, Realismus;
b) andererseits Texte, die in der jüngeren Vergangenheit entstanden sind und die im Wissen um die Schwierigkeiten und Möglichkeiten der klassischen Moderne, Wege fortsetzen, die sich als gangbar erwiesen haben, aber auch aussichtslose Ideen
präsentieren und verwerfen.
Abstracts (300–400 Wörter) sowie eine kurze Bio-Bibliographie können der Redaktion bis zum 30. November 2012 unter folgender Adresse eingereicht werden: variations@rom.uzh.ch. Wir publizieren Artikel in deutscher, englischer und französischer Sprache. Die Benachrichtigung über Annahme oder Ablehnung erfolgt im Dezember 2012. Die fertigen Artikel müssen der Redaktion bis spätestens 30. April 2013 vorliegen und dürfen 32'000 Zeichen nicht überschreiten. Zudem besteht auch die Möglichkeit, nicht an das Thema gebundene Artikel, literarische Texte und künstlerische Beiträge wie z. B. Zeichnungen, Collagen oder Fotografien zu veröffentlichen.
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Appel à contribution – Variations 21 (2013) "Formeln / Formulae / Formules"
Au sein de la modernité, littérature et science paraissent s’éloigner l’une de l’autre dans un processus de différenciation continuelle. Ceci est surtout pertinent si l’on regarde les fondements sémiotiques ou sémiologiques : littérature et science ne se distinguent plus seulement dans la façon d’employer la langue, mais dans leur utilisation d’autres systèmes symboliques. Suivant les sciences naturelles, les acquis sont formulés en fonction de concepts et de bases mathématiques dans les sciences humaines telles que la psychologie, la sociologie ou dans les sciences économiques. Nous sommes alors confrontés à des « formules » constituées de divers éléments : de constantes, de variables et/ou chiffres, le plus souvent en forme d’équation, grâce à laquelle sont mis en relation des opérateurs de divers grandeurs (variable, scalaire, ordinale etc.). À quelques exceptions près, ces éléments ont en commun que la littérature, pendant longtemps, ne les a pas pris en considération. Cependant, la réorientation des sciences à la fin du XIXe siècle a augmenté la pression d’engager un tel débat, d’autant plus que la littérature devait alors craindre de ne plus pouvoir disposer du système de signe le plus élaboré de manière créative. Voilà qu’est lancé à la littérature un défi impétueux de réfléchir, de trouver des réponses et de nouvelles formes d’expression. C’est à ces évolutions et à ces réorganisations que se consacre le numéro 21 de la revue Variations. La perspective comparatiste est censée faire ressortir, à un niveau microstructural, des similitudes et des différences par rapport aux diverses conceptions et utilisations de la nouvelle lingua franca.
Nous nous intéressons à des textes qui :
1. en partant de méthodes de la science culturelle, situent d’un point de vue historique la confrontation des systèmes de symbole mentionnés ou les discutent dans le contexte d’une évolution paneuropéenne.
2. étudient, sous un angle poétologique, les moyens d’expression, l’expressivité de formules et de leurs éléments dans la littérature (constantes, variables, chiffres, équations, opérateur logique, grandeurs physiques et mathématiques). Peut-on raconter une formule ? Y a-t-il des variables – « x » – en littérature ? Comment certaines formules, par exemple « E=mc² » ou « 2+2=4 » influencent-elles la mémoire collective, sous quelles conditions s’inscrivent-elles dans les textes littéraires ? Quel est l’effet que les formules, les symboles mathématiques et les chiffres exercent sur la réception ? Quel rôle revient dans ce
contexte à l’image ?
3. analysent des oeuvres, des genres, des courants, des organisations, des maisons d’édition, des villes qui contribuent à leur manière à engager le débat à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. À ce compte, on préférera les études présentant des découvertes (de textes, d’auteurs etc.). On pourrait poser en l’occurrence les questions suivantes: comment l’expressionisme
réagit-il à cette évolution ? Est-ce qu’on trouve une confrontation avec les formules également en dehors des métropoles ? Est-ce vrai que le roman se présente plus réceptif que les récits brefs et peut-on constater des déplacements généralisables par rapports aux genres littéraires ? Les intérêts particuliers aux auteurs sont-ils à l’origine de cette préoccupation ou le monde de la littérature (lecteurs, périodiques, maisons d’édition) et/ou des communautés d’intérêts la favorisent-t-il?
4. décrivent et analysent des exagérations (parodiques) de la langue mathématique des formules, des échecs de projet littéraire et des impasses provoqués par un souci de conformisme.
5. encadrent d’un point de vue historique le champ d’analyse :
a) d’une part, en traitant des phénomènes littéraires qui précèdent immédiatement le débat, par exemple des Lumières, du romantisme ou du réalisme.
b) d’autre part, en étudiant des textes récents qui, conscients des difficultés et des possibilités de la modernité classique (Klassische Moderne), continuent les voies tracées ou présentent voire rejettent des idées irréalisables.
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir une proposition d’article (300– 400 mots) accompagnée d’une brève bio-bibliographie jusqu’au 30 novembre 2012 à l’adresse suivante : variations@rom.uzh.ch. Les contributions (32’000 signes au maximum, notes et espaces compris) peuvent être rédigées en français, en allemand ou en anglais. Le délai de remise des textes est fixé au 30 avril 2013 (après l’accord de principe de la rédaction qui interviendra en décembre 2012). Comme dans les numéros précédents, des textes de création (poèmes, nouvelles, traductions, etc.) ainsi que des contributions artistiques (dessins, photographies, collages, etc.) peuvent être envoyés à la rédaction sans qu’il y ait forcément de lien avec le thème spécifique.
Publiziert von: RZ